lundi 17 mars 2008

Les bourdes des profs (première partie)

Tout commence en première année, en cours d'histoire du Japon, avec madame L.

Elle avait préparé tous ses cours de toute l'année sur powerpoint et ma foi s'en sortait très bien jusqu'à ce qu'on arrive à la 2e heure de cours. A partir de ce moment-là, elle a commencé à appuyer trop vite sur le bouton pour passer à la page suivante. Du coup elle a speedé son cours et nous avons eu toutes les peines du monde à comprendre.
Plus nous avons avancé dans l'année, moins elle parvenait à se servir de powerpoint. Chose étrange n'est-ce pas ?! Normalement, plus le temps avance, mieux on parvient à se servir d'un outil. Hé bien, à croire que les profs ont des soucis avec la technologie (qui n'a jamais eu un prof qui ne savait pas se servir du magnétoscope, hein ?!).

Toujours avec madame L. : l'histoire du Genji Monogatari.
Elle était très au fait de ce roman fleuve et adorait nous en raconter des anecdote. Une en particulier a retenu notre attention : les paravents.
A cette époque, les femmes de la noblesse étaient confinées dans une partie du château, gardée par des hommes armés. Ils étaient séparés des femmes par des paravents. Mais quand la nuit arrivait, ils ouvraient les paravents et bon...

Dernière particularité de cette prof : tousser dans le micro et parler à côté. Quoi de plus horrible que d'être forcé d'écouter un prof qui ne sait pas se servir d'un micro dans un amphi ?!

Les bourdes des profs (deuxième partie)

L'histoire continue avec mademoiselle R. (oui on va dire mademoiselle parce qu'il y a peu de chances qu'elle ait été mariée à cette époque).

En première année nous avions déjà découvert son incapacité à faire un cours construit et à nous apprendre convenablement les kanji (idéogrammes chinois). En effet elle se trompait 1 fois sur 2 de signe ou alors l'écrivait avec des fautes... Super pour apprendre à écrire ! C'est comme si nos instits faisaient des fautes d'orthographes pour apprendre à écrire à des CP...

En deuxième année, elle a quand-même sorti la magnifique et mémorable phrase à propos de son cours de kanji :
"Je ne suis pas là pour ça."

A savourer sans modération !

Mr K. (premier acte)

Au tout début que j'avais internet, j'ai joué à un jeu de rôle en ligne : D*. Je me suis retrouvée dans un groupe très sympa, tellement qu'un jour j'ai décidé de faire une IRL (in real life : les gens se rencontrent dans la vraie vie) chez moi pour qu'on se rencontre. Elle a eu lieu un certain 23 avril 2005 et nous nous sommes bien amusés. C'est là que j'ai fait la connaissance d'un certain K*.

Plus tard, nous nous sommes vus à nouveau avec d'autres personnes. Un de mes amis m'a alors demandé comment s'appelait K* en vrai. Là, je lui dis que son nom ne me revient pas mais qu'il lui va très bien.
Quelques jours plus tard, en chattant sur IRC avec le fameux K*, comme son nom ne me revenait toujours pas je le lui demande :

Moi : "Au fait, c'est quoi déjà ton prénom, je m'en souviens plus."
K* : "Christophe"
Moi : "Non mais ton vrai prénom, tu me l'as dit à l'IRL, il te va très bien d'ailleurs."
K* : "Christophe"
Moi : "C'est pas celui-là que tu m'avais dit l'autre fois."
K* : "Si si, je t'assure. D'ailleurs je ne te l'avais pas dit, je le dis à personne."

Trouvant que ce prénom ne lui allait pas du tout, j'ai décidé de lui en chercher un qui aille mieux. Jusqu'à ce que je trouve mieux j'ai décidé qu'il s'appellerait Emmanuel.

Mr K. (second acte)

Il y avait une soirée Taverne de prévue entre amis. Certains se connaissaient, d'autres non et c'est pour cette raison que nous avions rendez-vous devant un monument caractéristique de la ville. Avec mon copain nous étions les seules personnes que tous ceux du groupe connaissaient c'est la raison pour laquelle nous sommes arrivés en avance.

(quelques minutes d'attente...)

Un couple d'amis (Loula et sa copine) arrive, nous commençons à discuter joyeusement.
Après encore quelques minutes, un troisième couple (Syal et son copain) s'avance vers nous. C'est un premier choc pour ceux qui ne s'y attendaient pas (c'est à dire tout le monde sauf moi) : Syal était venue habillée de façon tout à fait particulière, en rose et noir avec un tutu. Puis, le choc passé, c'est le moment des présentations.

Nous attendions toujours un dernier ami qui se faisait un peu attendre, le fameux K*... Je demande à Loula s'il se souvient de lui, ils s'étaient rencontrés l'année précédente à l'IRL. Il me répond :
"Oui, grand, typé asiatique, avec des cheveux bruns, longs et bouclés."
Syal qui l'avait déjà vu en photo et nous écoutait dit :
"Mais pas du tout Loula, il est chauve !"
C'est alors que K* arrive : grand, brun, cheveux courts et pas du tout typé asiatique...

samedi 15 mars 2008

La rechute (des chevaux... barbares)

Mieux qu'une série télé des années 90 (mieux que "Salut les Musclés" et "Les filles d'à côté" réunies => "Salut les à côté" ? [de la plaque, oui c'est sûr]), le retrouvage des Lollitaz !!!
Pleurez !
Fuyez !

Vous ne serez pas à l'abri de leur humour (?) décapant (mieux que black et d'équerre [oui, on aime aussi les mathématiques !])...
Elles reviennent, en force... enfin... en fait en étant jamais parties, qu'est-ce donc que c'est le pire ?

Deux ans plus tard, après relecturage de ces chef-d'oeuvres de l'humour paradoxal et non-sensuel (mais alors pas sensuel du tout !), on se demande encore comment on a pu faire (hé ben en fait on a poussé très fort et c'est sorti, et non ce n'est pas ce que vous pensez... quoi que) et finalement on le refait.
Nous pouvons être fières : on n'a pas changé, ça vient toujours (à point à qui sait attendre ;) oui on sait) aussi facilement mais on sait pas si on peut être fière de ça...

(Et on aime toujours autant les parenthèses)

Notre top 3 des articles :
- le Hun : Les Huns (les zhuns ;))
- le 2 (non ça c'est pas drôle) : le punk médiéval
- la 3 (FR3 ou France 3 mais depuis qu'il n'y a plus les Minikeums, c'est tout pourri) : La parodie Aniolesque

On avait poussé l'humour au 13°, après distillation, fermentation et décantation en cave au 6e étage (dur dur de monter toutes ces marches mais on allait quand même plus vite que l'ascenseur [oui j'aime toujours autant raconter ma vie, en même temps ça sert à ça un blog]). Notre humour est tutile : il désinfecte les plaies (il en crée aussi : y'a des gens qui s'en sont toujours pas remis), il montre l'utilité de la boisson et de la drogue (on le rappelle nous sommes totalement saines de corps et d'esprit [ça c'est moins sûr, du tout oO]).
On est dans le bodybuilding cérébral parce qu'on a un humour déshaltérant. Si on nous suit, c'est facile mais beaucoup de gens se suicident avant : ils lachent prise et avec l'eau c'est dangereux.

[Mais depuis on a découvert les crochets ^^] <= Le crochet c'est le bien !

Revenons à la genèse (non, on vous refera pas tout le jardin d'Eden, on ne fait que dans le jardin zen : on garde le Rocher ;)). Mais d'où que c'est que ça vient "lollitaz" ???
Bah tout simplement de : on est 2 filles donc des lolitas, on rigole bien sur internet : lol
LOLlitas
Et comme on aime pas faire comme tout le monde on met un Z à la place du S pour le pluriel.
LOLLITAZ

jeudi 3 janvier 2008

Background et parodie

Il faut tout d'abord que je te mette, toi lecteur, dans le contexte de cette aventure.

A l'époque je jouais à un jeu de rôle en ligne D*, inspiré du jeu de rôle INSMV. Les démons, les anges et les humains se battent les uns contre les autres pour avoir la suprématie sur terre.
J'y incarnais une démone.
Il se trouve que sur le forum du jeu un ange m'a bien pris la tête et je me suis mise à le détester. Ainsi quand j'ai écrit le background de mon personnage, pour expliquer cette haine qu'elle éprouverait contre cet ange, j'ai mis cette petite anecdote l'y mêlant :

Absorbée dans la contemplation des lieux, elle ne s’aperçut qu’elle était surveillée et suivie que lorsque la forêt se fit plus dense, atténuant la luminosité. Ainsi fut-elle surprise lorsqu’elle se retrouva encerclée par une escouade de jeunes hommes efféminés, la chemise ouverte sur leur torse glabre et body-buildé, les cheveux longs et savamment décoiffés au gel leur tombant dans les yeux, marchant en rythme sur une musique pop dont la source était invisible. Quand ils s’arrêtèrent comme un seul homme à environ deux mètres de la démone, la musique cessa. Celui qui devait être leur chef fit un pas en avant.
« Je suis Oualikamel et voici ma G-squad. Créature infernale qui ose impunément fouler le sol sacré de notre forêt, notre scène, prépare-toi à mourir. Mais d’abord, comme personne ne vient jamais par ici et que c’est une véritable aubaine que nous ayons enfin un spectateur, tu vas avoir l’immense privilège d’assister à la répétition générale de notre show. Immobilisons-la les boys ! »
Ils l’enfermèrent dans un champ de force tracé avec de l’eau bénite. Puis le chef reprit la parole.
« Que la lumière du divin nous éclaire telle un projecteur. Vous êtes prêts les boys ? Trois, quatre ! »
Ils prirent la pose, la musique démarra d’on ne sait où et ils se mirent à chanter tout en dansant.

[Parodie de la chanson « Balayer » des Top Boys]

Refrain :
Balayer, pour qu’elle soit propreu,
La forêt, jusqu’à la porteu…

« Stop, stop ! Mais arrêtez-vous enfin !, cria Oualikamel. Ça ne va vraiment pas du tout là ! Happyfacel, tu ne dois pas bousculer Myafriel !
- Give me the steps !, s’exclama l’ange bousculé. Do the show now, le pia pia pia dans ton corps ! »
Le chef montra l’enchaînement en claquant des doigts pour donner la mesure.
« Bon, ça y est ? Allez, on reprend les boys ! »

Refrain :
Balayer pour qu’elle soit propreu
La forêt, jusqu’à la porteu
Des enfers, si on le peut
Nettoyer la Terre, nettoyer la Terre !

Couplet 1 :
Ils sont rouges, ils sont pas beaux,
Ils sont moches, ils puent le chameau,
Sur la Terre ils font du bobo !
Car un chacal, des chacaux !
Chœur : Chacaux !

Les démons on les aime pas !
Tous ensemble on les aura !
La Terre on débarrassera
De ces sales bêtes, de ces rats !
Chœur : Ces rats !

Refrain (bis)

Couplet 2 :
On vient de la même école,
Notre maître c’est Aniol,
On chante pas comme des casseroles,
On habite rue Anatole.
Chœur : Natole !

Mais, ce qui est énervant,
C’est que jusqu’à maintenant,
Mêmeu si on est charmant,
On reste seul comme des glands !
Chœur : Des glands !

Chœur : Balayer, balayer, balayer

(musique techno)

Refrain (ter)

Lorsqu’enfin la musique s’arrêta, les danseurs ayant salué, Mori retira la mousse qu’elle avait discrètement mis dans ses oreilles pour rendre plus supportable le spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Les anges, trop occupés dans leurs prises de marques au début, ne l’avaient pas remarquée. Elle applaudit poliment en faisant des efforts pour ne pas éclater de rire. Ils reformèrent un cercle autour de leur prisonnière et Oualikamel s’approcha.
« Ça t’a plu ! Là, tu n’as vu que le meilleur. On est en train de travailler une autre chanson, elle commence comme ça :

[Parodie de « To be free » des 2B3]

Refrain :
To be blue
Or not be true
On sait vo ler, vo ler
Jusqu’à la voie lactée !

- Mais on n’a pas encore trouvé la suite. Bon, maintenant que tu nous as vus et appréciés, tu vas aller nous faire de la pub en enfer. Vous êtes prêts les boys ? »
Ils sortirent tous leurs armes et prirent un air menaçant sur… la musique des Bisounours ! Oualikamel rosit d’énervement (les anges sont tellement pâles qu’ils ne peuvent pas rougir par nature, ou alors il faut les faire cuire).
« Stop, les boys ! On n’a pas la bonne musique ! On recommence ! »
Ils sortirent tous leurs armes et prirent un air menaçant sur… la musique des Bisounours ! Oualikamel rosit d’énervement.
« Stop, les boys ! On n’a pas la bonne musique ! On recommence ! »
Après plusieurs tentatives, et comme ils n’arrivaient pas à changer la musique, ils décidèrent de le faire à capella. Toujours encerclant Mori qui n’en pouvait plus de se retenir de rire, ils tirèrent, l’envoyant en enfer et s’envoyant par la même occasion au paradis, tués par leurs propres balles.