mardi 29 mai 2007

Hun Rocher (permière partie)

Le Rocher est une espèce en voie de disparition (hum... en fait il est unique, encore heureux !).

Au début de notre étude, commençons par le commencement, il faut parler de l'étape majeure qu'est le passage de la vie pré-béton à la vie post-béton (nota bene : moment où l'on voit pour la première fois couler une dalle de béton). Nous l'avons passée l'an dernier et ce fut un grand moment.
Pour en revenir au Rocher, après plusieurs mois d'observation, on a déduit qu'il avait passé ce cap (Horne je ne sais pas mais le cap du béton ça oui !) alors qu'il était encore dans le ventre de sa mère, c'est dire l'éveil qu'il avait depuis son plus jeune âge !
On s'est beaucoup interrogé.

Plusieurs semaines plus tard nous avons découvert un effroyable secret : l'exacte étendue de ses connaissances culturelles. Effectivement, l'objet de notre étude est un érudit (dixit Madame la prof d'histoire de l'art) qui ne connaît pas moins de 20 langues dont 12 qu'il parle couramment... Si ça se trouve il est le seul être à parler le sanscrit... Comment a-t-il pu avoir le temps de les apprendre toutes ? Telle est la question à laquelle nous trouvâmes la réponse quelques mois plus tard.

Mais, derrière le calme apparent de l'intellectuel assidu au regard innocent se cachait une brute épaisse. Enfin, on exagère un peu, mais quelle violence du geste. Imaginez une pauvre porte, qui n'avait rien demandé à personne, seulement fermée et pas à clé, subir l'assaut sauvage et forcené de l'objet de notre étude. Imaginez encore, un tableau noir (enfin vert, pourquoi on dit qu'il est noir ?) et une craie, plus innocents l'un que l'autre, laissés aux mains de ce traceur de kanji à la hache (faute de hache il utilise la craie, c'est dire !).

Cependant le Rocher est une personne fragile. Il peut avoir peur de l'étudiant, être imprévisible et très instable qui évolue dans son milieu d'introduction, surtout en période d'examens. De plus, il ne supporte pas les assauts répétés de bruits de chantier à ses oreilles trop habituées au silence des étudiants assommés d'érudition masochiste.

(à suivre, mais là on a besoin d'une pause -_-!)

mercredi 9 mai 2007

Hun Rocher (deuxième partie)

Comme nous l'avons dit dans l'épisode précédent, le Rocher peut-être imprévisible en période d'examen surtout si les conditions s'avèrent impropres à l'apprentissage. Ainsi, subissant les assauts d'un bruit de chantier (n'oublions pas que nous avons parlé du béton) il peut s'avérer d'une philanthropie toute désintéressée et permettre à une grande partie de ses élèves de passer dans la classe supérieure. Retenons cette phrase mémorable :
"Les conditions d'examen sont inadmissibles avec un tel vacarme, je mets 15 à tout le monde, bonne chance pour la suite."
Cette phrase eut pour effet l'anesthésie générale de toute une classe s'échinant vainement sur des questions non moins délicates et précises les unes que les autres. Regard interrogateur dans le silence relatif car, on ne le dira jamais assez, il y avait un marteau piqueur juste sous les fenêtres. Puis les élèves fuient plus qu'ils ne quittent la salle, sans demander leur reste, après avoir délivré leur laborieux travail qui selon toute probabilité ne pouvait, à part un miracle, mériter une telle note.

De nature à élever l'autre plutôt qu'à le rabaisser, le Rocher a tendance à surestimer le niveau culturel de son auditorat étudiant. Il fera "de facto" souvent référence à des écrits anciens, demandera la traduction de tel ou tel kanji chinois (dont vous aurez bien évidemment reconnu la forme ancienne, entre nous soit dit, totalement différente de la forme moderne), ou encore parlera de tel ou tel grand penseur de l'époque antique ou médiévale comme si nous avions vécu à son époque. Il nous est d'ailleurs venu à l'idée que ce personnage aurait peut-être vécu, lui, à l'époque des grands penseurs.
Notre double théorie fut qu'il avait :
- soit conscience de toutes ses vies antérieures et en utilisait les connaissances
- soit vécu plus longtemps qu'une personne ordinaire pour avoir pu accumuler un tel savoir.
Madame la prof d'histoire de l'art confirma la seconde en disant que l'objet de notre étude n'est autre qu'un Bodhisattva (entité bouddhique qui refuse son état de Bouddha pour rester sur terre et aider les hommes dans leur recherche de la boddhéité).
Quel honneur de l'avoir comme professeur !

(encore à suivre car à prendre par doses homéopathiques)

Hun chemin, des chemplusieurs !

"Tous les chemins mènent à Rome."

Ca fait des années qu'on veut nous faire croire ça, allez savoir pourquoi. Nous, on sait, nous avons découvert la vraie vérité vraie.

Nous étions perdus alors nous avons décidé de tirer à pile ou face à chaque croisement mais déjà nous n'avions pas de pièce... Très embêtant pour tirer à pile ou face. Hum, bref.
Selon le dicton ci-dessus, on aurait fini par aboutir à Rome mais comme on n'avait pas prévu de bagages assez conséquents on a préféré ne pas y aller.
Mais au fait, est-ce bien de Rome dont il s'agit ?

Pourquoi le traducteur ne se serait-il pas trompé et confondu avec Rhum ?
Admettons qu'on aille à Rhum, ce n'est pas une ville, qu'est-ce donc alors ?
A part un alcool, ben ça pourrait être un bar (on devait aller à un bar). Mais un bar qui ne sert que du rhum c'est trop réducteur, donc ça pourrait être un resto. Un resto créole biensûr hein !
Mais au final, où c'est donc qu'il est ce resto puisqu'on est sencé y aboutir par n'importe quel chemin ? Après mûre réflexion (on était toujours sur le trajet d'allé donc on n'avait pas bu, on précise !), comme ça pouvait pas être en Italie (ils ont déjà Rome faut pas abuser) et qu'il n'y a pas de chemin sur la mer pour aller en Créolie, ben on a choisi la Chine (allez savoir pourquoi ^^).
Donc pour y aller il faut tirer à pile ou face. Mais comment sait-on qu'on est arrivé ? Non mais parce que le chinois faut le comprendre pour savoir où on est. Rhum c'est sûrement écrit en chinois... Ben c'est très simple : le resto est au fond d'une impasse ! C'est bête comme baba (au rhum).

Tous les chemins mènent au Rhum (petit restaurant créole, au fond d'une impasse, en Chine).

Des questions ?

Hun... fuck l'article !

L'adolescence est une période trouble de la vie...
Hum, fuck la vie d'abord !
Le jeune être (ou ne pas être) apprend à se rebeller contre la société dans laquelle il évolue.
Fuck la société !
Et fuck la rebellitude !
Dans sa parfaite rebellitude, il va ingurgiter des repas
Fuck l'ingurgitatude !
à la valeur nutritionnelle au-dessus du niveau de la mer
Fuck la mère !
dans des restos exotiques (tables en formica [il est fort Mika], palmiers en plastique, le tout peint de couleurs chatoyantes).
Parce que fuck le conformisme de cette société de marde d'abord !
Et tout cela avant de rentrer chez lui, s'affaler sur son canapé (made in ikéa : petite ville située sur les rives de la Loire), à s'empiffrer de friandises (dont il est très friand) en regardant (langage ado : en mattant) des émissions à potentiel hautement culturel telles :
la stara'cradémie, lofteu steury, plouc star, laferme ! célébrités, la dernière compagnie (en partant de la fin) et autres réjouissances télévisuelles.
Fuck chez lui ! (vivement que j'me casse mes vieux m'font trop chier quoi !)
Fuck le canapé ! (ah, ben non quand-même)
Fuck le langage ado ! (marde je m'a gourré)
Fuck le gourrage !
Fuck la culturation quoi !
Fuck le réjouissage !
Alors pour se rebeller il écrit sa vie dans les ski-blog pour que des millions d'ados partagent ses idées.
Fuck les ski-blog !
Et fuck les idées (biensûr) !
Fuck les ados !
Fuck les fuck !


Hun scuit... euh, un scuit ^^

Toujours grandes fans des règles de grammaire et d'etymologie, v'la ti pas qu'on s'en prend à la cuisine...

Eh eh, si tout était si simple ^^

Bah oui, retroussons nos manches !

Si la cuisine est crue ? C'est pas de la cuisine, c'est de la crusine, de même que les crudités sont des dités pas cuites (vous suivez ?). Comme les inuits qui mangent de la pourrisine (oui, nous avons une spécialiste de cuisine inuit sur ce blog, applaudissons-la... merci, pas trop quand même ><) alors continuons sur notre lancée avec une très judicieuse remarque de la spécialiste ès. diététique :

On nomme ainsi un "biscuit" car il est cuit deux fois, ainsi un bis-cuit. Mais si l'on ne le cuit qu'une fois cela devient donc un "scuit", et trois fois un "triscuit" et ainsi de suite. Une "biscotte" par là même est elle aussi cuite deux fois, ainsi on peut retrouver une "scotte". Que dire du Scott alors ? Eurf, on s'égare, les types qui s'appellent "Scott" ne sont pas cuit une fois, rien à voir, ou peut-être au soleil, mais passons -_-

Mais le pain grillé alors ?! Comme il est cuit deux fois on se retrouve donc avec du "bispain" !

Et le massepain donc ? Serait-ce du pain massé ? oO Un pain qui se serait offert une sceance de thalasso thérapie ?... Ah non, là on aurait du pain mouillé ^^'

En résumé : manger des scuits, manger des scottes (des scottEs on a dit ><) et de la viande pourrie ^^ Bon appétit !

Hun narticle

Tout vient (à point à qui sait attendre) d'un jour où je n'étais pas d'accord avec mon copain.
Pour lui : ce n'était pas Attila mais Kubilai Khan pour qui il y avait la phrase mythique :
"Là où il passait (la poussière trépassait, je suis Fer, Swi Fer) l'herbe ne repoussait pas."
Pour moi biensûr c'était Gengis Khan... non je déconne ! C'était Attila. Bon, bref, j'ai eu un doute (la Re) et j'ai décidé de faire une recherche sur Google chez ma cop de fac (j'ai pas le net chez moi :'( parce que Free ils ont fait merder ma ligne et ça fait 1 an que j'attends).

C'était bien Attila. C'est alors que... ce fut la déchéance.
Nous allons vous raconter l'histoire d'Attila le Hun.

Attila était un Hun. Mais il était pas tout seul, ils étaient plusieurs donc ils pouvaient pas être un.
Avec la nouvelle règle de grammaire on peut dire (comme un nharicot, des zharicots) :
Attila était un nHun. Donc Attila était un nain ?...
Mais si il était grand, c'était un grand nain (nHun ?). Donc Attila était un grand dHun (cf : règle de grammaire ci-dessus).
Mais c'était pas un daim (ce qui expliquerait l'histoire de l'herbe), c'était un humain, même que c'était un barbare.

Poussant plus loin la réflexion on pourrait dire qu'avec la déformation de liaison due à la prononciation : Attila était un grand tHun. Un thym (ce qui explique aussi l'histoire de l'herbe car là où pousse le thym il n'y en a pas...). Le thym est envahissant, il conquiert des terres, le thym est un barbare !!!
Mais alors, et si Attila n'avait été qu'une herbe aromatique, comment a-t-il pu se faire une place dans l'Histoire ?
Et bien on parle bien du tartare aux fines herbes, n'est-ce pas ? Peut-être la réponse est-elle au supermarché...

Ca nous fait toujours autant rire mais c'est pas grâve.